Se présente comme le journal d'un voyage sentimental. Des sources en Forêt-Noire à son delta en mer Noire, Claudio Magris descend le fleuve. En touriste : il visite les paysages et les maisons, s'arrête, à Vienne, devant un simple escalier de bois. En érudit : il découvre les sites majeurs, les rites de la Mitteleuropa; il croise, semble-t-il, Kafka, Canetti, Lukács, Joseph Roth..., de passage, eux aussi. D'où une galerie de grands portraits des lettres et de la pensée européenne. En homme : il s'émeut, s'émerveille, s'interroge.